Glossaire et signification des acronymes

API (application programing interface) : partie logicielle d’une plateforme sur laquelle un logiciel tiers (appartenant à une autre plateforme) va pouvoir se connecter pour récupérer des données.

ATAWAD (any time, anywhere, any device) : se dit d’un mode de consommation de contenus à la demande, du lieu déterminé par l’utilisateur, et sur tout type de support y compris en mobilité.

Chronologie des médias : calendrier définissant les « fenêtres d’exploitation » possibles d’un contenu, en fonction du support (salle de cinéma, supports physiques et vàd à l’acte, télévision payante, télévision gratuite, SVOD, vàd gratuite) sur lequel l’exploitation est envisagée. Plus la fenêtre d’exploitation se situe en amont de la chronologie, plus elle est attractive pour le public car le contenu est plus « frais », plus elle coûte cher à l’exploitant surtout s’il souhaite en infographie_chronologie_des_medias_sans_titrebénéficier à titre exclusif, et plus elle est rémunératrice pour les ayants droit. La chronologie des médias peut être définie contractuellement entre ayants droit et exploitants, ou fixée de manière règlementaire comme c’est le cas en France pour les films notamment aux fins de protéger leur exploitation dans les salles de cinéma.

Clé HDMI ou dongle : clé qui se branche sur le port HDMI d’un écran, et permet de recevoir en OTT l’offre disponible sur l’application d’un éditeur de contenus. Par exemple, la clé Chromecast de Google.

Cord-cutting (littéralement, « couper le cordon ») : il s’agit du fait pour un abonné à une offre de télévision payante par câble ou satellite de résilier son abonnement, au profit le cas échéant d’une offre payante accessible en OTT. Aux Etats-Unis et au Canada, les abonnements à la télévision par câble ou satellite sont très répandus, car ils permettent d’accéder à une offre de télévision premium et avec un volume de publicité moindre que sur la télévision gratuite. dreamstime_m_33659410-minMais ces bouquets restent chers, et les abonnés ne sont souvent attirés que par quelques chaînes parmi la pluralité de chaînes accessibles. Avec une connexion Internet à haut-débit, les cord-cutters peuvent s’abonner en OTT aux contenus ou chaînes auxquels ils souhaitent effectivement avoir accès, « à la carte ». Pour les utilisateurs, plus jeunes, qui souscrivent directement à une offre en OTT grâce à leur connexion haut-débit sans jamais être passés par le stade de l’abonnement au câble ou satellite, on parle de « cord-never ».

DTV (direct to video) ou NTR (non theatrical release) : se dit d’un film dont la première exploitation a lieu non pas dans les salles de cinéma, mais directement sur supports physiques (DVD/Blu-ray) ou sur les plateformes de VOD ou SVOD.

DvR (digital video recorder) ou PvR (personal video recorder) : fonctionnalité d’enregistreur numérique (« magnétoscope numérique ») présente généralement sur le décodeur d’un opérateur câble ou satellite ou sur la box d’un FAI.

EST (electronic sell-through) : mode de VàD à l’acte, par téléchargement définitif (par opposition à la VàD à l’acte à la « location » : disponibilité du contenu en streaming pendant une durée limitée).

IPTV : offre de télévision par IP (Internet Protocol), c’est-à-dire l’offre de télévision accessible directement via la box d’un FAI, sur l’interface prévue à cet effet par le FAI.

MCN (multi channel network) : réseau multi-chaîne sur une plateforme de partage de vidéos (de type Youtube, Dailymotion, RuTube), édité par un fournisseur de contenu, en accès gratuit ou payant.

OTT (over the top) : distribution des contenus par « l’Internet ouvert », c’est-à-dire directement de l’éditeur du service (gratuit ou payant, selon les offres) à l’utilisateur, via la connexion Internet fournie par le FAI, mais indépendamment de l’offre de télévision IPTV de ce dernier. La distribution OTT consomme donc la bande passante de l’offre du FAI, SVOD France Netflixmais celui-ci ne peut accéder aux données et flux d’informations qui transitent via ses « tuyaux » entre l’utilisateur et l’éditeur du service. Les contenus sont accessibles par l’utilisateur soit directement sur la plateforme web de l’éditeur, soit via une application dédiée. L’écran de visionnage est soit connecté directement au modem fourni par le FAI (ordinateur, télévision connectée, tablette, smartphone), soit relié à un appareil connecté au modem (console de jeu, lecteur DVD et Blu-ray connecté, boîtier/décodeur « box TV » de type Roku ou Apple TV, clé HDMI).

SMAD (service de médias audiovisuels à la demande) : l’article 2 de la Loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication définit un SMAD comme tout service de communication par voie électronique permettant le visionnage de programmes à la demande par l’utilisateur, à partir d’un catalogue organisé et contrôlé par l’éditeur de ce service. Le Décret du 12 novembre 2010 relatif aux services de médias audiovisuels à la demande distingue 3 catégories de SMAD : les services de TVR, les services de SVOD, et les services « résiduels » de VOD payants ou gratuits à caractère commercial. Sont aujourd’hui notamment exclus de la définition, en application du critère de contrôle éditorial, les plateformes de partage de contenus générés par leurs utilisateurs de type Dailymotion. Les SMAD sont soumis à des obligations particulières, précisées dans le décret du 12 novembre 2010, de contribution au développement de la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes d’une part et d’expression originale française d’autre part, et de mise à disposition de ces œuvres dans leur offre. Les services qui, bien qu’accessibles en France sont « établis » hors de France, sont exclus du champ d’application du Décret.

Théorie de la longue traîne : principe selon lequel, avec l’avènement du numérique, l’exploitation d’un contenu peut être démultipliée, et ce à moindre coût technique (stockage et distribution). Cette démultiplication d’exploitation permet une meilleure rentabilité pour l’exploitation de contenus auprès d’une audience très fragmentée (un petit nombre de personnes ou un individu à la fois, situés dans des lieux différents, utilisant un support de visionnage différent et à des moments différents). Ce principe ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation de films de niche, très segmentants, qui pourront trouver leur public sur la durée. Il permet également de donner un second souffle à l’exploitation de contenus moins récents ayant perdu de leur attractivité. Et ce notamment sur les plateformes de VOD et SVOD.

TVR (télévision de rattrapage) : plateforme de replay ou catch-up TV.

VàD (vidéo à la demande) : mode de visionnage d’un contenu vidéo « à la demande », c’est-à-dire au moment déterminé par l’utilisateur, après téléchargement ou en streaming, de manière gratuite ou payante. En anglais, VOD (video on demand).

VàD à l’acte : vidéo à la demande transactionnelle, c’est-à-dire que le contenu vidéo est accessible contre un paiement « à l’acte » (par opposition à la VàD par abonnement). Le contenu est mis à disposition par téléchargement définitif (EST), ou accessible en streaming pour une durée et/ou un nombre de visionnages limités. En anglais, TVOD (transactional video on demand).

VàDA (vidéo à la demande par abonnement) : offre de contenus vidéo accessible à la demande et en streaming, sans limitation du nombre de visionnages, dans le cadre d’un abonnement payant (par opposition à la VàD à l’acte). En anglais, SVOD (subscription video on demand).

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